Mélanie Klein radicalise le concept du phantasme élaboré par Freud en posant le dynamisme des phantasmes comme source première de tout processus psychique. Elle le définit corrélativement à celui de pulsion et lui confère une signification et une extension nouvelles. Ici comme ailleurs, les changements au niveau des mots indiquent une mutation au plan des idées. Pour insignifiante qu’elle paraisse, l’adoption de la graphie phantasme de préférence à fantasme pour distinguer le sens spécifiquement analytique du vocable par opposition à son utilisation courante ne laisse pas d’être significative.
En fait, comme nous le verrons, le choix de cette graphie particulière suggère moins la connotation proprement psychanalytique du terme que l’évolution de son sens dans la théorie kleinienne.
Ce sujet est développé lors de la
formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (
EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.